vendredi 8 mai 2020

"La cité de feu" de Kate Mosse


1562, de l’hiver à l’été, entre Toulouse, Carcassonne et Puivert, des catholiques et des protestants, une histoire de famille sur fond historique.
Marguerite Joubert, dite Minou, aura bientôt 20 ans ; elle vit avec son père, libraire, ainsi que son petit frère de 13 ans et sa sœur de 7 ans. Depuis que Florence, la mère, est décédée c’est Minou qui est en charge de la petite famille.
Du jour où son père est revenu de son dernier voyage en Janvier, il n’est plus le même et semble sombrer dans la mélancolie. Minou doit donc aussi gérer la librairie. C’est là qu’elle assiste et aide sa voisine agressée par deux « soldats » à la recherche d’un homme. C’est aussi là qu’elle reçoit l’étrange visite d’un homme qui cherche son père, et un mot qui la prévient « qu’elle » sait où elle est.
Beaucoup de mystères….


Et puis il y a Piet un jeune protestant apparemment recherché par les autorités catholique pour le vol du Suaire d’Antioche, une sainte relique de l’Eglise de Toulouse. Minou et Piet vont se croiser rapidement à Carcassonne et se retrouveront plus tard à Toulouse car le père de Minou décide de l’envoyer vivre à là-bas avec son jeune frère Aymeric. Ils s’installeront chez leur tante, pendant que lui souhaite partir à Puivert régler quelques anciens secrets. 


Sur fond de guerre de religion les intrigues liés à cette famille ainsi qu’au vol du Suaire vont se croiser, s’emmêler, jusqu’au dénouement. 
Beaucoup de complots, de trahisons, de folie, d’amour et de guerre bien sûr. 
Il semblerait que ce livre soit le premier tome d’une saga qui devrait s’étirer au long des siècles et nous mener jusqu’en Afrique du Sud à la fin du XIXème siècle.


J’ai aimé le fond historique de ce roman ainsi que l’idée de l’histoire et on a envie de s’attacher aux personnages, mais mon petit bémol va sur l’écriture et la manière de raconter cette histoire. J’ai du mal à dire ce qui m’a gêné, parce que tout en étant prise dans l’histoire je n’ai pas été prise par le style qui parfois m’a dérangé. J’ai trouvé que les enchainements étaient un peu faciles, et la narration un peu poussive.
Un livre qui ne me laissera probablement pas de grands souvenirs tout en restant une lecture facile et abordable.


Sonatine Éditions, 606 pages. Janvier 2020
Traduction de Caroline Nicolas.

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