L'histoire :
Après 15 années passées en prison, Kikutori est libéré pour bonne conduite selon le principe de la liberté conditionnelle.
Avec l'aide de son tuteur, il devra réapprendre à vivre dans un monde, une société, qu'il a quitté depuis longtemps.
Un nouvel appartement, un nouveau travail, il faut tout redémarrer.
Mon avis :
Avec l'aide de son tuteur, il devra réapprendre à vivre dans un monde, une société, qu'il a quitté depuis longtemps.
Un nouvel appartement, un nouveau travail, il faut tout redémarrer.
Mon avis :
Tout d'abord très gênée par le style (problème de traduction ?), j'ai mis un peu de temps à entrer dans l'histoire.
Cependant j'ai réussi à retrouver une ambiance très "japonaise", dans la lenteur du récit, le respect des personnages les uns envers les autres, la soumission à la loi et à la justice, aux supérieurs, les descriptions de paysage qui donnent le sentiment d'être devant une estampe.
Kikutori, le personnage principal, m'est apparu comme un être froid, sans émotion, tout dans la retenu, mais avec beaucoup de peurs. Il se pose même la question du bien-fondé de sa libération conditionnelle, et au départ cela lui semble plus compliqué à vivre. On a envie de le secouer, de lui dire de se bouger et de prendre sa vie en main ; la plupart du temps il se réfère à ce que son tuteur lui dit et ne remet que rarement en question son jugement. Mais après 15 années sans avoir de choix ou de décision à prendre, peut-on lui en vouloir ?
Peu à peu il revient sur l'acte qui l'a conduit en prison et on comprend que malgré le calme et la sérénité dont il fait preuve, le côté "bonne conduite" et respect de l'autre, il peut s'emporter et agir avec une violence extrême. Cela m'a fait penser à l'amok, cette folie meurtrière décrite dans le livre du même nom de Stefan Zweig.
Je reste assez mitigée sur ce livre et notamment à cause du style. Parfois enfantin, à mon goût (!), et vraiment très descriptif dans les gestes du quotidien.
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