dimanche 3 avril 2016

" Le rêve du village des Ding" de Lianke Yan



Dans les années 1990, dans la province du Henan en Chine, un énorme commerce se met en place dans les villages de campagne : la vente du sang afin d'alimenter les banques du sang.
Malheureusement, l'appât du gain étant plus important, les conditions d'hygiène sont déplorables et c'est ainsi que des milliers de chinois sont contaminés par le virus du SIDA. L'histoire se base donc sur ce fait réel.

Le narrateur est un petit garçon de 12 ans, décédé suite à un empoisonnement ; il observe et raconte ce qui se passe dans son village, le village des Ding.

Son grand-père, instituteur, est le gardien de l'école du village. Il revient de la ville où il a appris que la "fièvre" dont souffrent tous les vendeurs de sang depuis quelques années est en fait le SIDA et que ce sont ces ventes de sang qui en sont responsables.
Le père du petit garçon avait très vite compris qu'il pourrait tirer d'énormes bénéfices du commerce du sang, sans vergogne il l'a développé dans son village. Lorsque la population a enfin compris d'où venaient tout ces malades ils ont empoisonnés son fils ; mais l'homme s'est vu confié par le gouvernement l'organisation de la distribution de cercueils gratuits pour les familles avec des malades du SIDA et, rien ne l'arrêtant, il a vendu ces cercueils aux plus offrants et continuer à s'enrichir.
En parallèle, le grand-père a décidé d'accueillir tous les malades du village dans l'école afin de limiter les risques de contamination pour leurs familles. Il en veut beaucoup à son fils ainé d'avoir amené le malheur dans leur village et leurs relations sont plus que chaotiques.

L'histoire au départ m'a attiré, je trouvais le thème intéressant et ne connaissais pas ce scandale chinois sur la vente du sang. Bien qu'ayant lu le livre jusqu'au bout j'ai tout de même une grosse retenue de manière générale sur le livre. Je n'ai pas du tout accroché avec le style d'écriture sans savoir si cela est lié à la traduction ou au style chinois de l'auteur. Un peu le même sentiment qu'avec un livre lu récemment "Liberté conditionnelle".

Il faut noter que ce livre est, bien entendu, interdit en Chine et que l'auteur n'y a pas droit à la parole...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire