"Car la lecture est un singulier dialogue qui ne rêve que de pluriel, celui du désir incandescent d'échanger, de partager et de confronter ses impressions de lecture, de les dire aux autres et au monde, un désir puissant de faire circuler les oeuvres et de donner aux mots aimés l'écho le plus long et le plus lointain possible" Manuel Hirbec pour "Page"
mardi 9 mai 2017
"Les délices de Tokyo" de Durian Sukegawa
Sentarô travaille dans une échoppe où il fabrique et vend des dorayaki - petits beignets fourrés à la pâte de haricots rouges "azuki".
Bientôt une vieille femme, Tokue, le sollicite pour travailler avec lui ; elle sait fabriquer depuis tant d'années le an, cette fameuse pâte de haricots. Elle va lui apprendre le secret de sa fabrication, comment "écouter" la vie de ces haricots.
Tokue cache un secret derrière ses mains tordues et bientôt elle va disparaitre comme elle est apparue.
Pour ceux qui me connaissent vous savez que j'aime la lenteur, la douceur, la nonchalance de l'écriture japonaise (même coréenne), mais là je n'ai pas réussi à accrocher, à y croire, a m'attacher aux personnages.
Je suis déçue parce qu'on m'avait tellement bien "vendu" ce livre qu'il a failli me tomber des mains. J'ai trouvé l'écriture très enfantines (la traduction ?), je ne suis pas certaine que cela soit nécessaire pour exprimer de la douceur.
Oui le thème de la maladie est intéressant, et les conséquences à une certaine époque, cependant la manière dont cela est traité n'a pas fonctionné avec moi.
Tant pis...
Je crois que j'essaierai tout de même de voir le film, peut-être serais-je touchée cette fois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire