En s'inspirant des conclusions des historiens Steven Naifeh et Gregory White Smith - selon lesquels Vincent Van Gogh ne se serait pas suicidé - Marianne Jaeglé nous retrace les derniers mois de la vie de l'artiste de mai 1888 à juillet 1890.
Ainsi elle réinvente son histoire et ce qui aurait pu se passer en découpant son récit en 3 parties.
Tout d'abord lorsque Vincent s'installe à Arles, dans sa maison jaune où il attend impatiemment l'arrivée de son ami et confrère Paul Gauguin qui tarde à venir. Mais une fois le grand peintre installé, leur relation n'évoluera pas comme prévu, et Gauguin finira par repartir à Paris puis à Pont-Aven.
Puis Van Gogh ayant énormément souffert de cet échec relationnel et il sera interné quelques mois chez des moines, le temps de "retrouver ses esprits".
Une fois rétabli son frère Théo l'installera à Auvers-sur-Oise où le Docteur Gachet est supposé prendre soin de lui.
Dans ce roman, le peintre est un personnage attachant, mais triste, souffrant de dépression et de manque de confiance, il est incapable de se gérer tout seul, de se faire des amis, d'entretenir des relations et bien que toute sa famille l'ai rejeté, son frère, qui l'aime profondément, continue de se charger de lui. Il veut juste que Vincent peigne...
Vincent est mal dans sa peau, il a toujours et encore besoin de (se) prouver quelque chose, qu'il peut vivre, qu'il a le droit de vivre.
Est-ce que les dimanches de son enfance passés à fleurir la tombe de son frère (le premier Vincent Willem Van Gogh) décédé un an jour pour jour avant sa naissance ont eu raison de sa raison ?
Des chapitres courts, une écriture enlevée, dynamique, un livre facile à lire, une idée intéressante. On y croit et on se prend à ce jeu. Un bon moment de lecture.
Lu via la "bibliothèque orange"
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