Je dois l'avouer je découvre cet auteur que je ne connaissais pas.
Dans ce livre assez court, Chantal Thomas nous raconte quelques souvenirs de son enfance, ce sont de petites scènettes, pas toujours en lien les unes avec les autres, poétique, mais ennuyeux...
On comprend de loin (très loin) que sa mère, qui adore nager, est aussi dépressive, malheureuse. C'est une femme-enfant qui n'arrive pas à se séparer de ses parents et notamment de sa maman, ce qui lui rend la tache bien ardu pour devenir elle-même mère. D'ailleurs l'auteur nous explique qu'elle a du mal à dire "maman" tellement ce nom est utilisé par sa propre mère en permanence. Le père est très absent des mots de l'auteur, on ne sait pas si elle ne veut pas en parler ou si à cause de sa disparition précoce elle n'a pas eu le temps de s'attacher à lui.
Dans une deuxième partie du livre elle nous parle plus de sa maman, de sa vieillesse... mais cela reste anecdotique.
Tout est survolé, rien est approfondi, il manque trop de choses pour moi, il manque des images, de la profondeur, de l'émotion. Pour moi c'est plus un catalogue de souvenirs, de moments.
Les "plus" de ce livre sont tout de même une écriture très belle, très littéraire, bien travaillée et donc très agréable à lire, c'est ce qui m'a permis de ne pas lâcher le livre ; ce sont aussi des chapitres très courts qui du coup donnent un rythme et permettent d'avancer.
Voilà, j'aurais du mal à "recommander" ce livre qui en soit ne m'a pas apporté beaucoup. Ne me convient pas, ou pas le bon moment, c'est comme ça...
"Je rêve à ses métamorphoses, tandis que je bois un verre de vin blanc et entame le plateau de fruits de mer. Je la chercher des yeux, ne la vois nulle part : elle a disparu. Je frémis dans l'émoi d'une huître voluptueusement gobée, dans le saisissement de son sel, de sa fraîcheur."Le Seuil, 224 pages.
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