samedi 12 mai 2018

"Vers la beauté" de David Foenkinos



Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts, à Lyon, et un jour il décide de tout lâcher, il part à Paris où il réussit à se faire embaucher comme gardien de musée à Orsay.
Il se retrouve gardien dans une salle consacrée à une exposition temporaire sur Modigliani, grand bonheur pour lui puisqu'il avait fait sa thèse sur ce peintre.
Bien qu'il ne veuille plus avoir de relations humaines avec quiconque il noue une relation particulière avec Mathilde Mattel la DRH du musée qui l'a embauché. Et grâce à elle il va revenir sur ses pas, sur son histoire et sur les raisons qui l'ont amené là.

Le roman est coupé en trois parties principales avec des retours dans le passé, notamment pour expliquer la situation d'Antoine.
On découvre qui est Camille et le rôle qu'elle a dans cette histoire.

Malheureusement je vais rejoindre l'avis de mon amie Sophie M.
Je trouve cette histoire très mal ficelée, les personnages sont très peu crédibles et ce qui aurait pu être le point fort du roman est abordé de manière très légère et trop courte pour pouvoir être suffisamment traité. Ça donne une histoire baclée, où les liens entre les personnages principaux sont tellement peu croyables que tout perd de son intérêt.
Les ficelles sont trop grosses, le style d'écriture est lourd, bourré de poncifs, sans parler des annotations ridicules qui n'ont aucun intérêt hormis nous donner l'impression qu'il est derrière notre épaule en train de nous demander si "elle n'a pas bonne celle-là".
Faut vraiment arrêter de se regarder écrire !

J'aurais presque pu faire un copié-collé de la critique que j'avais faite pour son livre précédent "Le mystère Henri Pick" qui m'avait déjà largement fâchée.

La petite note positive c'est que la lecture est facile et du coup rapide, ouf !

Cette fois donc c'est sûr c'est un écrivain que je vais mettre de côté.
Dommage

Gallimard, 222 pages.

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