"Car la lecture est un singulier dialogue qui ne rêve que de pluriel, celui du désir incandescent d'échanger, de partager et de confronter ses impressions de lecture, de les dire aux autres et au monde, un désir puissant de faire circuler les oeuvres et de donner aux mots aimés l'écho le plus long et le plus lointain possible" Manuel Hirbec pour "Page"
mercredi 17 octobre 2018
"Une histoire des loups" de Emily Fridlund
C'est une histoire un peu étrange qui se passe dans le Minnesota, dans la région des lacs et des forêts. Une jeune fille, Madeline, a tout juste 14 ans lorsque, de l'autre côté du lac où elle vit, emménage une famille. Elle les observe à la jumelle puis se rapproche d'eux pour devenir la baby-sitter du petit Paul qui a 4 ans. Le père, Léo, est très absent et finalement Madeline passe la plupart de son temps avec le petit garçon et sa maman, Patra.
Dès le départ on comprend qu'un drame se noue et va se jouer sous nos yeux.
Madeline raconte l'histoire, elle est maintenant adulte et revient sur cette période trouble de sa vie.
On comprend qu'elle vit seule avec ses parents dans cette cabane au bord du lac, qu'ils étaient plus nombreux au départ, mais que tout le monde est parti -une secte ? des hippies ?
Madeline va au lycée, il ne s'y passe pas grand chose hormis une histoire avec un professeur d'histoire-géographie qui serait pédophile et cette autre fille, Lily, un peu étrange et paumée.
L'ambiance générale est assez glauque - bien représentative de cette maison d'édition - , mais le texte est trop foutrac pour moi, il n'a ni queue ni tête ; je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages qui sont pour moi peu crédules et surtout totalement inintéressants.
Le bandeau annonçait "coup d'essai, coup de maître", euh honnêtement pas pour moi, je me suis beaucoup trop ennuyée. Dommage le pitch de départ me plaisait bien et était plutôt vendeur et accrocheur mais beaucoup trop fade pour moi.
Bref un livre que je n'ai pas aimé, et que je ne peux malheureusement pas recommander.
Si quelqu'un a un autre avis je suis preneuse.
Gallmeister, 294 pages.
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