mardi 19 février 2019

"La papeterie Tsubaki" de Ogawa Ito



A Kamakura une jeune femme surnommée Popo a hérité de la papeterie de sa grand-mère.
Dans cette papeterie son travail ne consiste pas uniquement à vendre du matériel, elle est aussi et surtout écrivain public.
C'est ainsi que nous allons voir graviter autour d'elle tout un tas de personnages qui viennent pour ses talents de calligraphe.

C'est tout un art que d'écrire car Popo doit choisir le support le plus adapté au ton de la lettre et à son contenu,  mais elle doit aussi choisir "l'instrument" qu'elle utilisera pour écrire (plume, bille, pinceau...), elle devra encore adopter le style d'écriture le plus approprié et enfin viendra le choix de la formulation en fonction de l'émotion, du message, du degré de politesse... et pour finir le choix de l'enveloppe et du timbre est aussi important.
À chaque lettre elle met beaucoup d'elle, et ce n'est pas toujours un exercice aisé.

Les rencontres qu'elle fait sont donc très variées, et les demandes de lettre parfois très surprenantes.

Je reste très mitigée sur cette lecture qui au final m'a plus agacée que plu. Les moments intéressants et jolis sont trop dilués dans une suite qui n'a ni queue ni tête de rencontres, et d'histoires, un manque de continuité dans la succession des évènements vraiment gênant.

Je ne sais pas si c'est lié à la traduction mais parfois j'avais le sentiment que l'expression n'était vraiment pas à la hauteur... j'ai trouvé le style très "enfantin" et avec des répétitions pénibles.

Et des phrases qui m'ont carrément laissée pantoise, du genre "Le manque d'inspiration, c'est un peu comme quand on est constipé. On voudrait que ça sorte mais rien ne vient."

Un peu déçue car en général j'aime bien la littérature japonaise ou autour du Japon, et en même temps ce n'est pas la première fois que je ressens ce côté "enfantin" qui m'agace beaucoup (Les délices de Tokyo m'avait fait le même effet...)

Éditions Philippe Picquier, 384 pages.

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