"Car la lecture est un singulier dialogue qui ne rêve que de pluriel, celui du désir incandescent d'échanger, de partager et de confronter ses impressions de lecture, de les dire aux autres et au monde, un désir puissant de faire circuler les oeuvres et de donner aux mots aimés l'écho le plus long et le plus lointain possible" Manuel Hirbec pour "Page"
lundi 6 janvier 2020
"Disparaitre" de Mathieu Menegaux
À Paris une jeune femme tombe du 6ème étage de son immeuble et meurt instantanément sous les yeux des passants ébahis et bouleversés.
À Saint-Jean-Cap-Ferrat un joggeur retrouve sur la plage un cadavre, un homme sans poil, dont le bout des doigts est brûlé, impossible de l'identifier, mais très rapidement l'enquête arrivera à la conclusion d'un suicide.
Grondin, en charge de l'enquête, veut savoir, comprendre comment et pourquoi on peut se suicider de cette façon, pourquoi on voudrait totalement disparaitre.
Alors on suit l'histoire d'Esther Goetz une jeune femme brillante qui réussit à se faire embaucher dans la très fameuse banque Richter & Co, et Etienne Sorbier, cinquantenaire, bourreau de travail, qui en est le Manager Director.
Un roman très court qui se lit en une seule fois, le suspens n'est pas énorme, on comprend vite l'issue. Pour en fait un excellent roman policier il aurait peut-être fallu approfondir la psychologie des personnages et la durée de l'enquête, car la brièveté fait aussi que l'on oublie rapidement cette lecture.
Plusieurs sujets sont traités et auraient chacun mérité un traitement plus complet.
Grasset, 216 pages. Janvier 2020
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