vendredi 20 mars 2020

"1984" trilogie de Éric Plamondon


La trilogie se compose de 
  • Hongrie-Hollywood Express :
    Ce premier tome nous raconte Johnny Weissmuller, un champion de natation qui fut aussi le très célèbre Tarzan au cinéma, réputé pour son cri dans la jungle  et sa médaille d’or aux Jeux Olympiques de Paris en 1924. Il est né au début du vingtième siècle en Roumanie et après des années de gloire a fini assez seul. Il meurt au Mexique en 1984.

  • Mayonnaise :
    Dans ce second opus Éric Plamondon nous raconte la vie de Richard Brautigan un écrivain/poète qui s’est suicidé en 1984.

  • Pomme S :
    Ce troisième et dernier tome dévoile la vie et l’ascension de Steve Jobs, avec la création d’Apple et 1984 se trouve être l’année de lancement du premier Macintosh. La publicité pour ce lancement a utilisé le thème du livre de George Orwell et fut longtemps considérée comme la meilleure publicité de tous les temps. 

Pour chacun de ces tomes il y a un fil conducteur, même deux. Il s’agit de l’année bien entendu, mais aussi de Gabriel Rivage qui est l’écrivain qui nous raconte ces 3 histoires. (Probablement que dans Gabriel Rivage il y a beaucoup de l’auteur lui-même.)
Ce Gabriel profite de l’histoire de ces 3 hommes pour remonter la sienne et nous la livrer.

J’avais découvert Éric Plamondon en lisant « Taqawan » puis « Oyana », deux livres que j’avais particulièrement appréciés, pour leur sujet mais aussi pour leur forme.
En effet l’écriture de cet auteur est très particulière.
Les chapitres sont souvent très courts, on passe de la narration à des extraits de journaux, à de l’information pure, puis on repart sur de la narration, il y a même des poèmes et des recettes.  

Ce mode opératoire est très intéressant et original, il permet une lecture vivante, active, on apprend énormément de choses, il y a beaucoup beaucoup d’informations et beaucoup d'humour. 


J’ai lu ces 3 tomes à la suite, et peut-être que cela n'était pas très judicieux.
Je dirai que parfois j’ai eu un peu la nausée de ce « système » même si je l’apprécie, mais sur 600 pages cela devient un peu indigeste.

J’ai été intéressée par l’histoire de Weissmuller et encore plus par celle de Steve Jobs et de la création d'Apple, en revanche beaucoup moins par celle de Richard Brautigan que je ne connaissais pas et qui du coup n’a pas vraiment su éveiller ma curiosité.

Malgré tout cela reste une lecture facile, plaisante, que je recommande mais en intercalant d’autres lectures entre chaque tome.

En revanche je vous conseille plus que vivement ces deux derniers roman « Taqawan » et « Oyana »
Le Quartanier, 601 pages. 2011-2012-2013

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