"Car la lecture est un singulier dialogue qui ne rêve que de pluriel, celui du désir incandescent d'échanger, de partager et de confronter ses impressions de lecture, de les dire aux autres et au monde, un désir puissant de faire circuler les oeuvres et de donner aux mots aimés l'écho le plus long et le plus lointain possible" Manuel Hirbec pour "Page"
mercredi 14 juin 2017
"Des chauves-souris, des singes et des hommes" de Paule Constant
Un village d'Afrique noire au bord du fleuve Ebola,
Olympe revient de la brousse avec un bébé chauve-souris,
Un groupe d'une douzaine de garçon rapporte le cadavre d'un grand singe au dos argenté,
Docteur Désir, marchand ambulant, repart avec la belle peau de bête,
Et puis il y a aussi Virgile, sociologue, sur les traces de son grand-père médecin-colonel,
Et Agrippine, médecin sans frontière venue pour une campagne de vaccination,
On croise aussi un groupe de touristes venus photographier les grands singes...
Toute une série de personnages que l'on va suivre, un peu, beaucoup, plus du tout ; ils vont se croiser ou pas, et petit à petit il y a des morts, de plus en plus, et encore....
Dans ce roman court, Paule Constant nous donne une vision romanesque de comment a pu/ aurait pu débuter l'épidémie du virus Ebola. Une belle mise en image de "l'effet papillon".
Nous voilà plongé dans le coeur de l'Afrique, de la forêt tropicale, au bord d'un grand fleuve puissant, loin de la modernité et de notre monde, et pourtant... nous voyons les choses de notre côté du miroir, faisons nous attention à nos différences, à nos cultures, nos croyances.
Un livre très intéressant, bien mené, que j'ai beaucoup apprécié. Une écriture très agréable.
Lu via la "bibliothèque orange".
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