Lorsqu'il quitte la France pour Sidi-Bel-Abbès il laisse sa jeune femme, Lila, tout juste enceinte. C'est un déchirement pour ce jeune couple.
En tant qu'infirmier Antoine est affecté à l'hôpital militaire de Sidi, il n'a pas à aller combattre mais se retrouve au contact des blessés et de leurs histoires.
Parmi ces blessés il y a Oscar, un jeune homme amputé d'une jambe et qui ne parle plus ; Antoine va se sentir irrémédiablement attiré vers lui, il est là pour l'aider, le sauver.
Et puis Lila, restée à Lyon, écrit à Antoine qu'elle ne veut pas vivre sa grossesse seule, avoir leur enfant seule, alors elle prend l'avion et rejoint Antoine. C'est ainsi qu'ils s'installent ensemble dans un petit meublé. C'est presque comme des vacances pour Lila, les balades, le soleil, les orangers.
Seulement la situation en Algérie se dégrade, et quelques mois après avoir mis au monde une petite fille, Lila doit retourner en France et attendre le retour d'Antoine.
C'est un très joli roman qui très simplement nous décrit la situation en Algérie vue des coulisses de l'hôpital. Nous ne sommes pas au front, mais à l'arrière, dans "l'après" où finalement c'est peut-être le pire. Il faut ramasser les morceaux et reconstruire ces hommes qui ont tout laissé sur le champ de bataille, un peu de leur corps, un peu de leur âme...
Et puis on découvre la solitude des soldats, ils ne connaissent finalement rien du contexte, et font simplement ce qu'on leur dit, petit à petit la vérité sur la situation va apparaître et les troubler. Ils découvrent que tout n'est pas ni tout blanc ni tout noir, que c'est compliqué, les algériens, les pieds-noirs, les harkis.... La plupart de ces soldats arrivent de leur campagne qu'ils n'avaient, pour la plus grande partie, jamais quittée.
Beaucoup de tendresse, de chaleur, un vrai regard humain sur toutes ces horreurs.
En tant qu'infirmier Antoine est affecté à l'hôpital militaire de Sidi, il n'a pas à aller combattre mais se retrouve au contact des blessés et de leurs histoires.
Parmi ces blessés il y a Oscar, un jeune homme amputé d'une jambe et qui ne parle plus ; Antoine va se sentir irrémédiablement attiré vers lui, il est là pour l'aider, le sauver.
Et puis Lila, restée à Lyon, écrit à Antoine qu'elle ne veut pas vivre sa grossesse seule, avoir leur enfant seule, alors elle prend l'avion et rejoint Antoine. C'est ainsi qu'ils s'installent ensemble dans un petit meublé. C'est presque comme des vacances pour Lila, les balades, le soleil, les orangers.
Seulement la situation en Algérie se dégrade, et quelques mois après avoir mis au monde une petite fille, Lila doit retourner en France et attendre le retour d'Antoine.
C'est un très joli roman qui très simplement nous décrit la situation en Algérie vue des coulisses de l'hôpital. Nous ne sommes pas au front, mais à l'arrière, dans "l'après" où finalement c'est peut-être le pire. Il faut ramasser les morceaux et reconstruire ces hommes qui ont tout laissé sur le champ de bataille, un peu de leur corps, un peu de leur âme...
Et puis on découvre la solitude des soldats, ils ne connaissent finalement rien du contexte, et font simplement ce qu'on leur dit, petit à petit la vérité sur la situation va apparaître et les troubler. Ils découvrent que tout n'est pas ni tout blanc ni tout noir, que c'est compliqué, les algériens, les pieds-noirs, les harkis.... La plupart de ces soldats arrivent de leur campagne qu'ils n'avaient, pour la plus grande partie, jamais quittée.
Beaucoup de tendresse, de chaleur, un vrai regard humain sur toutes ces horreurs.
"Il traîne la patte, il sent qu'il pourrait se mettre à boiter, à vaciller, tant ce qui monte en lui le déséquilibre. Il n'a plus de raison de rester là. L'hôpital, l'Algérie. C'est comme si sa mission était terminée. À quoi peut-il encore servir dans cette guerre dont il ne voit que l'arrière-cour cabossée ? Il sait qu'il va continuer à soigner, il n'a pas le choix, c'était son désir, ne pas tenir une arme. Il est celui qui arrive après, qui colmate et qui répare."
"Lila les rejoint le temps d'une étreinte dans la lumière feutrée qui sera bientôt celle de l'hiver. C'est une image sans paroles, dont on n'a pas l'habitude, celle d'un homme en chemise militaire étreignant une femme dont la silhouette habillée de rouge dissimule une petite fille de six semaines, qui tente de lever la tête vers son père et d'attirer toute son attention."
"Il voudrait qu'Oscar ne renonce pas, il peut vivre sans sa jambe. Les gars dans les tiroirs auraient donné cher pour s'en tirer avec un membre amputé. Oscar doit l'attendre, ils ont encore beaucoup à accomplir ensemble."Flammarion, 245 pages.
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