"Car la lecture est un singulier dialogue qui ne rêve que de pluriel, celui du désir incandescent d'échanger, de partager et de confronter ses impressions de lecture, de les dire aux autres et au monde, un désir puissant de faire circuler les oeuvres et de donner aux mots aimés l'écho le plus long et le plus lointain possible" Manuel Hirbec pour "Page"
dimanche 28 avril 2019
"Of mice and men" de John Steinbeck
Nous sommes dans les années 1930 en Californie pendant la Grande Dépression ; deux hommes vont de ferme en ferme pour louer leurs bras et tenter de se constituer un petit pécule. Ils n'ont qu'un rêve, avoir leur petit lopin de terre à travailler, quelques animaux dont des lapins, et vivre tranquillement.
Mais voilà, la vie n'est pas si facile pour Georges et Lennie.
Lennie est un géant, qui possède une force démesurée et une cervelle de moineau, il n'est pas méchant mais pas malin non plus, alors Georges est là pour le protéger de lui-même mais aussi du reste du monde.
Lorsque qu'ils arrivent dans cette nouvelle ferme on sent la tension qui monte, que quelque chose va se produire, le récit est parfaitement mené et nous accroche, on ne peut plus lâcher le livre.
Je n'avais pas encore lu ce livre qui est pourtant un grand classique et je suis ravie de l'avoir fait, enfin, et en anglais, grace à mon fils qui l'a étudié récemment.
La lecture dans la langue originale apporte beaucoup même si cela n'a pas toujours été facile, mais j'ai été transportée dans ce milieu agricole, d'hommes, de travail difficile, où chacun doit se battre pour sa peau.
Une magnifique histoire d'amitié, de fidélité et en même temps tellement déchirante.
Un texte court mais lourd de sens.
Penguin Books, 121 pages.
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