En ces temps étranges, et surtout grâce à Titiou Lecoq que j’ai écouté sur le podcast Lebookclub, Louie Media, j’ai tout à coup eu une furieuse envie de relire le Père Goriot qui m’avait laissé un goût amer et peu de bons souvenirs dans ma jeune adolescence.
Titiou Lecoq a su aiguiser ma curiosité au point que je me suis précipitée pour relire ce classique sitôt le podcast écouté.
J’ai (re)découvert avec un plaisir étonnant la pension Vauquer et tous les protagonistes de cette histoire.
Finalement le jeune Eugène Rastignac est un bon garçon, peut-être un des personnages le moins frivole.
Finalement le jeune Eugène Rastignac est un bon garçon, peut-être un des personnages le moins frivole.
Le fameux bon père Goriot est tellement « amoureux » de ses filles qu’il accepte tout, jusqu’au pire, et même s’il semble un peu « idiot », il sait en fait très bien de quoi il retourne et n’est pas si naïf qu’il pourrait paraître.
J’ai tellement aimé plonger dans cette époque que j’aurais voulu connaître, entendre le bruit des sabots et des calèches sur les pavés, ces histoires de sous qui me fascinent, de mariages, plus ou moins arrangés et d’amants et maitresses dont tout le monde connaît les moindres petites anecdotes.
Bon on doit tout de même avouer que la place de la femme n’est pas jolie jolie et l’image rendue est assez légère ; on dirait que toutes sont des inconsistantes, des écervelées…
Je me suis attachée aussi au personnage rugueux et rustre qu’est la dame Vauquer, malgré son manque de bienveillance et sa dureté elle est pour moi un personnage central, et tenir une pension à cette époque ne devait pas être une mince affaire.
Et c’est mal mais le coquin de Vautrin est tout de même assez intéressant, la proposition qu’il fait à Rastignac est très habile et maligne, il aura tout de même hésiter le bougre…
Et les lettres, ah les lettres envoyées à la mère et aux sœurs, un régal, on ne peut tellement pas imaginer écrire de telles lettres de nos jours, et pourtant ….
Bref un moment de lecture intense qui me donne envie de replonger vite dans un autre « classique »
Le Livre de Poche, classiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire