Je me suis beaucoup interrogée sur les articles que je souhaite écrire, les livres dont je veux parler.

Dois-je faire un article pour chaque livre ? Ou uniquement ceux qui m'ont vraiment plu ?

La réponse je l'ai trouvé en pensant à mon club de lecture ; nous y sommes pour parler de tous les livres que nous lisons, pour échanger, discuter, alors comme l'idée est de faire un peu pareil ici, j'ai décidé de tout mettre. Il y aura donc des articles courts, des plus longs, des passionnés et des plus ternes. Certains vous donneront peut-être envie de lire le livre concerné, d'autres vous donneront peut-être envie de me convaincre...

Alors soyez indulgents, et surtout n'hésitez plus à faire un commentaire !

Au plaisir de (vous) lire.

samedi 31 août 2019

❤️ "Par les routes" de Sylvain Prudhomme


"Ce n'est pas forcément moins libre d'être là."


Sasha, la quarantaine, écrivain, vient s'installer dans la petite ville de V. dans le sud de la France.
Lors d'une soirée chez son cousin il rencontre Jeanne qui lui parle très vite de "l'autostoppeur" qu'elle souhaite qu'il rencontre.
Il se trouve que Sasha connait cet autostoppeur, il s'agit de son ancien ami de jeunesse, lorsqu'ils étaient étudiants. Et quand il le retrouve il fait la connaissance de sa compagne Marie et de leur fils Agustin.

L'autostoppeur aime partir, parcourir la France en autostop, rencontrer des gens, tous différents, mais qui ont le point commun d'avoir osé ouvrir la porte de leur voiture pour le transporter, d'avoir ouvert une fenêtre sur leur vie, leur intimité.

Petit à petit Sasha se rapproche de la famille de son ancien ami qui, lui, reprend ses activités d'autostoppeur de plus belle et s'éloigne d'eux insensiblement.

Ce texte nous parle de départ et d'absence, de voyage, de ce que c'est que d'être là , d'être loin, d'être présent tout en étant absent et inversement.
C'est un livre qui parle d'amitié, d'amour, de désir, de liberté.

L'écriture de Sylvain Prudhomme est ronde, pleine de douceur et de calme, c'est comme si il nous susurrait  l'histoire, qu'il nous la racontait à voix basse au coin du feu. Il nous fait pénétrer dans son texte, dans son monde, avec finesse et grâce.
J'ai aimé cette petite mélancolie teintée de joie et de bonheur, une simplicité offerte pour profiter de la vie, là ou là-bas (?!).

L'arbalète gallimard, 296 pages.

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