Je me suis beaucoup interrogée sur les articles que je souhaite écrire, les livres dont je veux parler.

Dois-je faire un article pour chaque livre ? Ou uniquement ceux qui m'ont vraiment plu ?

La réponse je l'ai trouvé en pensant à mon club de lecture ; nous y sommes pour parler de tous les livres que nous lisons, pour échanger, discuter, alors comme l'idée est de faire un peu pareil ici, j'ai décidé de tout mettre. Il y aura donc des articles courts, des plus longs, des passionnés et des plus ternes. Certains vous donneront peut-être envie de lire le livre concerné, d'autres vous donneront peut-être envie de me convaincre...

Alors soyez indulgents, et surtout n'hésitez plus à faire un commentaire !

Au plaisir de (vous) lire.

samedi 26 janvier 2019

"Zao" de Richard Texier


Dans un court récit Richard Texier rend un hommage vibrant à son ami peintre franco-chinois, Zao Wou-ki.
C'est un texte très touchant sur l'histoire d'une amitié, amitié partagée autour d'une passion commune, la peinture.
J'ai aimé le ton du livre, cette chaleur dans l'amitié, ce grand respect d'un artiste pour un autre, j'ai aimé entendre le rire de Wou-ki dans les mots de Richard.
C'est un livre d'une grande tendresse et d'une douceur infinie.

Je ne suis pas très érudite en terme d'art mais cela m'a permis d'aller rechercher un peu plus d'informations sur Zao mais aussi sur Richard Texier, sur leurs oeuvres respectives.

Dans ce livre Richard parle aussi d'images qu'il a faites de Zao et notamment d'images vidéo, il m'a donné envie d'entendre le rire et la voix de l'artiste, de le sentir vivre et vibrer.

Alors curieuse je suis allée sur internet et j'ai trouvé le petit film dont il est question dans le livre et que Richard Texier a filmé avec son téléphone, vous trouverez le lien ICI .
"J'ai commencé ce jour-là une collection d'oeuvres de Zao Wou-ki. Elle me console aujourd'hui du manque de sa présence amicale et me remet en mémoire nos échanges d'artistes. Je revois sa main qui dansait  dans l'espace pour terminer les phrases quand les mots lui manquaient. Il tentait d'exprimer l'indicible en mimant dans l'air le geste du peintre qui parvient à capter le vol de l'esprit."
"L'affection s'accommode bien du silence. Il ne gêne que les étrangers. La présence bienveillante d'un ami suffit largement au bonheur partagé, toute parole est alors superflue."
"Il y avait de l'enfance dans cet homme-là." 
Gallimard, 153 pages.



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