Finalement le jeune Eugène Rastignac est un bon garçon, peut-être un des personnages le moins frivole.
Le fameux bon père Goriot est tellement « amoureux » de ses filles qu’il accepte tout, jusqu’au pire, et même s’il semble un peu « idiot », il sait en fait très bien de quoi il retourne et n’est pas si naïf qu’il pourrait paraître.
J’ai tellement aimé plonger dans cette époque que j’aurais voulu connaître, entendre le bruit des sabots et des calèches sur les pavés, ces histoires de sous qui me fascinent, de mariages, plus ou moins arrangés et d’amants et maitresses dont tout le monde connaît les moindres petites anecdotes.
Bon on doit tout de même avouer que la place de la femme n’est pas jolie jolie et l’image rendue est assez légère ; on dirait que toutes sont des inconsistantes, des écervelées…
Je me suis attachée aussi au personnage rugueux et rustre qu’est la dame Vauquer, malgré son manque de bienveillance et sa dureté elle est pour moi un personnage central, et tenir une pension à cette époque ne devait pas être une mince affaire.
Le Livre de Poche, classiques.
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