Mai 1948, Moscou, la fin d'un magnifique concert, le violoniste virtuose, Ilia Vassilievitch Grenko, a enflammé la salle. Mais au retour dans sa loge, deux hommes sombres l'attendent et l'emmènent de force à la Loubianka siège du KGB.
Juillet 2008, Cologne, Sacha reçoit un appel, Viktoria, cela fait si longtemps qu'il n'avait pas entendu sa voix "Sacha, j'ai des ennuis. Une histoire liée à notre passé... J'ai besoin de ton aide."
Ainsi commence ce roman policier ; trois voix, celle d'Ilia qui se retrouve enfermé, perd la notion du temps et son stradivarius, c'est la descente aux enfers jusqu'au goulag.
Celle de Galina, son épouse, qui veut retrouver son mari, ne veut pas croire qu'il les a abandonné, elle et leurs deux garçons Pavel et Ossip. Elle aussi sera exilée, loin, au Kazakhstan.
Et celle de Sacha, le fils d'Ossip, qui part tenter de retrouver le violon de son grand-père, sur son chemin il découvrira toute l'horreur qu'a subit sa famille dans cette Russie post seconde guerre mondiale.
Ce stradivarius qui avait été offert par le tsar Alexandre II à l'arrière-arrrière-grand-père de Ilia en 1862, ce stradivarius qui demeure introuvable des années plus tard, ce stradivarius sera-t-il la réponse à toutes les questions que se pose Sacha ?
Plus qu'un roman policier, "le violoniste" nous emmène dans l'enfer de la Russie communiste, les interrogatoires, les disparitions mystérieuses, les défections, les trahisons, la déportation, le climat rude de cet immense pays.
J'ai beaucoup aimé particulièrement les voix de Ilia et Galina, suivre leurs parcours chaotique et fou.
Le côté "policier" de la voix de Sacha est un peu moins entrainant et passionnant, un peu rapide cette "enquête" parait surréaliste et on n'a un peu du mal à y croire.
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