Je me suis beaucoup interrogée sur les articles que je souhaite écrire, les livres dont je veux parler.

Dois-je faire un article pour chaque livre ? Ou uniquement ceux qui m'ont vraiment plu ?

La réponse je l'ai trouvé en pensant à mon club de lecture ; nous y sommes pour parler de tous les livres que nous lisons, pour échanger, discuter, alors comme l'idée est de faire un peu pareil ici, j'ai décidé de tout mettre. Il y aura donc des articles courts, des plus longs, des passionnés et des plus ternes. Certains vous donneront peut-être envie de lire le livre concerné, d'autres vous donneront peut-être envie de me convaincre...

Alors soyez indulgents, et surtout n'hésitez plus à faire un commentaire !

Au plaisir de (vous) lire.

jeudi 25 janvier 2018

"Ma reine" de Jean-Baptiste Andrea


Il a 12/13 ans, et vit avec ses vieux parents dans une station service au pied de la montagne, il est "bizarre", différent des autres enfants.
Le médecin a expliqué à ses parents que sa tête avait arrêté de grandir, mais lui il ressent l'inverse, c'est tellement immense ce qu'il y a dans sa tête, tout ce qui s'y passe, qu'il a besoin d'espace, il a besoin de sortir de sa tête, "toucher le ciel avec une main et la terre avec l'autre".

Cet enfant-ado se raconte, nous raconte.
Il veut partir "loin" pour faire la guerre, pour prouver à ses parents qu'il est un homme, qu'il est grand.  Car ils ont décidé de l'envoyer ailleurs.
Alors il monte dans la montagne au-dessus de la station-essence, et arrive sur un plateau immense où il rencontre Viviane, une jeune adolescente qui va devenir sa reine. Une reine bien mystérieuse.

C'est une histoire d'amitié, d'amour, de rêve, d'enfance, de différence.

Un premier roman assez inattendu, mais plutôt prometteur, une jolie histoire pas toujours rigolote, mais qui pour une fois nous met dans la tête d'un enfant qui ne pense pas comme les autres, un enfant simple, sans méchanceté, plein d'amour.
"Si les gens lui avaient posé une question qui exigeait des mots il aurait répondu, mais personne ne lui demandait jamais rien. Alors voilà, il était muet la plupart du temps. J'ai acquiescé, c'était un peu pareil à la station. La différence c'est plutôt que de devenir muet, je préférais parler à mes jouets ou laisser les mots sortir au hasard, comme ça, pour ne pas les laisser s'empiler à l'intérieur."
 "Mais j'ai reposé doucement la trousse. Quelque part pendant le trajet j'avais lâché ma colère, elle devait être dans la luzerne à sécher au soleil parce qu'elle n'était plus sur moi, elle ne m'appuyait plus sur le front et les épaules. Je n'ai pas saccagé la chambre de Viviane, je n'ai rien défait ou cassé ou renversé. Je me suis juste assis sur le rebord du lit. C'était mieux comme ça."
L'Iconoclaste, 222 pages.

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