Je me suis beaucoup interrogée sur les articles que je souhaite écrire, les livres dont je veux parler.

Dois-je faire un article pour chaque livre ? Ou uniquement ceux qui m'ont vraiment plu ?

La réponse je l'ai trouvé en pensant à mon club de lecture ; nous y sommes pour parler de tous les livres que nous lisons, pour échanger, discuter, alors comme l'idée est de faire un peu pareil ici, j'ai décidé de tout mettre. Il y aura donc des articles courts, des plus longs, des passionnés et des plus ternes. Certains vous donneront peut-être envie de lire le livre concerné, d'autres vous donneront peut-être envie de me convaincre...

Alors soyez indulgents, et surtout n'hésitez plus à faire un commentaire !

Au plaisir de (vous) lire.

dimanche 13 octobre 2019

"Bitna, sous le ciel de Séoul" de J.M.G Le Clezio



Bitna est une jeune femme originaire d'une famille de marchand de poissons de la région du Jeolla-Do dans le sud de la Corée-du-Sud. Elle est venue à Séoul pour faire ses études, mais après une expérience décevante et traumatisante chez une tante, elle décide de s'installer seule.
Elle manque d'argent et cherche donc du travail en plus de ses heures à l'université.
C'est ainsi, en trainant dans une librairie, qu'elle trouve un travail ; elle doit raconter des histoires à une jeune femme, Salomé, qui est assez lourdement handicapée à cause d'une maladie évolutive et incurable.

De petites histoires en petits contes Bitna fait rêver et oublier son quotidien à Salomé, mais elle raconte aussi un peu d'elle-même, un peu de sa vie, très vite le réel et l'imaginaire vont se mêler.

Je dois reconnaître que j'allais un peu à reculons dans ce livre qui finalement m'a totalement happée.
J'ai été très surprise de découvrir sous la plume de J.M.G Le Clézio un monde sud-coréen très fort et très bien représenté. C'est comme si une jeune femme coréenne avait écrit ce roman.
Et pour avoir vécu dans cette ville de Séoul je me suis totalement retrouvée dedans.
J'ai beaucoup aimé cette jeune femme Bitna, même si je la trouve parfois étrange ; mais c'est ce côté étrange que j'ai aimé aussi, la limite du réel et de l'imaginaire nous emmène dans un monde presque parallèle, on vogue et on rêve avec les deux jeunes femmes.

Bref une très belle surprise pour moi !

Stock, 217 pages. Avril 2018

3 commentaires:

  1. Tu ne devrais pas être étonnée par la connexion de Le Clézio avec la Corée, il a enseigné à l'université d'Ewha au début des années 2000. Il y avait d'ailleurs eu une (des ?) interview(s) publiée(s) dans le Petit Echotier par nos prédécesseurs ;-)

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    1. Ah ben voilà ! Je ne me rappelais plus de cette information. Ceci explique cela, je trouvais qu'il avait une connaissance vraiment profonde de son sujet. L'as-tu lu ?

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    2. Non, pas lu, j'ai noté... mais c'est drôle je viens de boucler un roman coréen, une littérature qui semble à la mode (comme les voyages d'ailleurs) et bien plus accessible que lors de notre séjour!

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