Cela fait un petit moment que je souhaitais me (re)plonger dans cette gigantesque œuvre littéraire, et pour me motiver je m’étais offert le premier tome de la Pléiade de Zola !
Alors voilà, j’ai attaqué les Rougon-Maquart avec « la Fortune des Rougon », ce n’est surement pas le meilleur mais il a le mérite de poser les bases de la famille et de comprendre d’où l’on part.
Nous sommes à Plassans petite commune du Sud de la France, les quartiers sont bien séparés en fonction de la classe sociale des habitants et certains auraient bien envie d’évoluer et de changer de quartier.
Pour mémoire, Adélaïde Fouque – dite Tante Dide – est à l’origine de cette grande famille, elle a d’abord épousé Rougon avec lequel elle a eu un fils Pierre, puis elle a eu pour amant Macquart qui lui donnera Antoine et Ursule. Bien entendu les demi-frères/sœur ne vont pas s’entendre.
Pierre et son épouse Félicité n’auront de cesse toute leur vie de tenter de devenir riche, tous les moyens sont bons mais c’est seulement à un âge tardif et donc à l’occasion de se coup d’état qu’ils vont enfin voir leurs vœux se réaliser et notamment grâce à l’aide de leur fils ainé, Eugène, qui se trouve à Paris et leur envoie des informations sur l’évolution de la situation et l’attitude à avoir.
Dans ce premier roman Emile a mis en branle l’histoire de la famille Rougon-Macquart, nous pouvons déjà dessiner son arbre généalogique.
J’ai adoré me replonger dans cette époque si bien écrite et si bien rendue, je ne sais pas ce qui fait que dans l’écriture de Zola je me sens chez moi, je me sens bien et avide de savoir.
Je vais patienter un peu avant de lire le suivant mais j’ai déjà hâte de m’y remettre !
La Pléiade, 312 pages. 1871
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