Un soir d’été dans une station-service au bord de l’autoroute, 14 âmes se croisent, dont un cheval et sans compter le cadavre dans un coffre…
Ce roman va nous faire découvrir chacun d'eux, un petit bout de leur vie et comment ils sont arrivés là.
Ce sont presque des petites nouvelles qui se croisent, certaines plus en lien que d’autres.
Ces personnages sont poussés à l’extrême, l’autrice n’a aucune compassion pour eux, et tous ont une espèce de forme d’inhumanité en eux, que ce soit par faiblesse, par force, par folie ou par victimisation.
Le style est incisif, net, concis, mordant, presque chirurgical et à mon sens encore plus poussé que son premier roman.
Ce récit m’a fait penser à Ravey et Echenoz qui sont des maitres dans ce genre.
C’est cocasse et cruel.
Les travers sont poussés à l’extrême.
Une lecture qui sort de l’ordinaire et que j’ai vraiment apprécié.
Certains personnages m’ont particulièrement marquée sans pour autant que je les trouve attachants, disons que c’est plutôt leur étrangeté ou leur histoire, notamment celle de Victoire, Monica, Juliette (et surtout son époux), Chelly, Julie et ses beaux-parents très atteints, et le cheval Red Apple qui est finalement celui qui m’a le plus touchée.
A mon sens à lire au second degré ! 😜
L'Iconoclaste, 258 pages. Avril 2021
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