Elisabeth, la soixantaine, organise chez elle une petite fête de printemps où elle invite ses amis, sa soeur et ses voisins du dessus.
Yasmina Reza tire de cette rencontre une petite satire de la société et en profite pour se moquer des marottes des uns et des autres. Chaque personnage étant une caricature de ce qu'il représente.
La soirée se termine, Elisabeth et son mari vont se coucher, mais voilà que leur voisin du dessus revient, il a commis l'irréparable et sollicite leur aide.
Il s'en suit toute une aventure entre Elisabeth et son voisin, Jean-Lino.
L'auteur en profite pour nous raconter des souvenirs sans intérêts de l'héroïne, elle nous parle de personnage dont on ne comprend pas vraiment la raison d'être.
Bref, je n'ai pas aimé ce roman qui n'a ni queue ni tête et est totalement insignifiant pour moi. Je n'ai éprouvé aucune sympathie pour les personnages ni pour ce qu'il se passe. Ce fut une lecture laborieuse car je n'avais pas l'envie d'avancer.
Ce qui sauve ce livre c'est l'écriture qui est bien travaillée, mais honnêtement j'ai du mal à comprendre le prix Renaudot de ce roman
Je ne comprends pas non plus le titre.... Il est fait référence une fois à Babylone dans le texte, est ce que cela en justifie le titre, je me pose la question. Mais peut-être suis-je tout simplement inculte ?!
"Dans un couple, a-t-elle dit, chacun doit s'efforcer de faire honneur à l'autre. Ce qu'on donne à voir de soi rejaillit sur ce que les gens vont penser de l'autre."
"N'avoir personne c'est n'avoir même pas soi-même. Quelqu'un qui vous aime vous délivre un certificat d'existence (ou de consistance). Quand on se sent seule on ne peut pas exister sans une petite fable sociale."Folio, 219 pages.
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